Comment se reconvertir vers le métier de botaniste

Le botaniste consacre sa vie professionnelle à l’étude des plantes (fleurs, plantes, fruits, légumes) et leurs propriétés. Il analyse leur fonctionnement, leur croissance, leur reproduction et l’influence de l’environnement (ex : pollution) sur leur développement. Il peut également s’intéresser à leur utilisation pratique dans des domaines comme l’agriculture, la médecine ou la cosmétique.

On peut diviser le temps de travail d’un botaniste en trois grande activités :

sur le terrain, il réalise des prélèvements, effectue des inventaires et cartographie les milieux naturels pour recenser les espèces végétales.
en laboratoire, il analyse les échantillons prélevés et rédige des rapports dans lesquels il interprète les données recueillies.
souvent doté d’une casquette d’enseignant-chercheur, le botaniste partage généralement ses connaissances de différentes manières. Il peut dispenser des cours à l’université, participer à des séminaires et des colloques ou rédiger des articles scientifiques dans la presse spécialisée.

Pourquoi choisir le métier de botaniste pour sa reconversion ?

une combinaison harmonieuse entre travail de terrain, en contact direct avec la nature, et travail de bureau ;
une rémunération attractive, à la hauteur de ce qu’on peut espérer après une formation longue et exigeante ;
la satisfaction de contribuer à la préservation de l’environnement et de la biodiversité ;
l’opportunité de participer à des travaux de recherche qui feront avancer la science et permettront de nouvelles découvertes sur le monde végétal.

Quelles sont les compétences requises pour réussir sa reconversion de botaniste ?

rigueur scientifique : il s’agit d’une qualité essentielle pour un botaniste car elle permet de garantir la fiabilité et la validité de ses travaux et conclusions.
sens de l’observation : le botaniste doit avoir l’œil avisé pour identifier avec précision des espèces sans se tromper, même lorsqu’elles se ressemblent fortement.
curiosité : que ce soit pour mieux s’adapter aux évolutions technologiques ou s’ouvrir à de nouvelles hypothèses de recherche, la curiosité n’est jamais un vilain défaut quand on se destine à une carrière scientifique !
pédagogie : à l’oral comme à l’écrit, le botaniste est appelé à partager les résultats de ses analyses avec des publics très divers, aux niveaux de connaissances parfois très différents. Il doit donc faire l’effort de vulgariser ses propos et faire preuve de clarté pour que les informations essentielles soient comprises de tous.
compétences rédactionnelles : le botaniste rédige régulièrement des rapports, des comptes rendus d’études ou des articles scientifiques. Au-delà de savoir rédiger sans faire de faute d’orthographe, il doit surtout être capable de structurer ses idées et construire ses arguments de manière cohérente et fluide.
maîtrise des outils informatiques : si elle est secondaire sur le terrain, cette compétence devient incontournable dès qu’il s’agit de stocker, trier, analyser et interpréter des données.

Quelle formation pour se reconvertir vers le métier de botaniste ?

Pour se reconvertir en botaniste, il faut s’armer de patience, car ce métier demande généralement un niveau bac+8 (Doctorat).

Après un bac, idéalement avec une spécialité scientifique, plusieurs parcours de formation s’offrent à vous, parmi lesquels :

Niveau bac+3 :

Licence Pro métiers de la protection et de la gestion de l’environnement parcours analyses et techniques d’inventaires de la biodiversité
BUT Génie Biologique, option agronomie

Niveau bac+5 :

Diplôme d’école d’ingénieur en biologie
Master en biologie végétale

Niveau bac+8 :

Doctorat en agronomie

Quel salaire pour un botaniste ?

Le salaire d’un botaniste peut différer en fonction de l’employeur :

dans le public, un botaniste démarre sa carrière avec une rémunération de 2 000 euros brut par mois. Des revenus qui peuvent être amenées à doubler par la suite.
dans le privé, un botaniste débutant peut percevoir un salaire plus élevé, compris entre 2 500 et 3 000 euros brut par mois. La barre des 5 000 euros peut parfois être franchie pour les botanistes les plus expérimentés.

Quelle évolution possible pour un botaniste ?

Le botaniste peut se spécialiser dans l’étude d’un type de plante en particulier, dans un type de climat (ex : tropical) ou un champ d’étude spécifique comme les conséquences du changement climatique sur le développement des végétaux. Dans l’enseignement, l’évolution va de maître de conférences à professeur d’université.

Comment financer sa reconversion de botaniste ?

Difficile de financer un cursus qui s’étale sur plusieurs années ‘études, mais voici un aperçu des solutions de financement les plus couramment utilisées dans le cadre d’une reconversion professionnelle :

le Compte Personnel de Formation (CPF)
l’Aide Individuelle de Formation (AIF) de France Travail
les dispositifs proposés par l’employeur : le plan de développement de compétences (PDC) et le Projet de Transition Professionnelle (PTP).
les aides financières du conseil régional.